Neurolyse assistée par endoscopie du nerf ulnaire : évaluation rétrospective de 40 premiers cas et revue de la littérature - 13/11/14
Assisted endoscopic neurolysis of the ulnar nerve: A retrospective evaluation of the first 40 cases and review of the literature
Resumen |
Introduction |
Le syndrome de compression du nerf ulnaire est le 2e syndrome canalaire le plus fréquent du membre supérieur. Notre travail a pour but de valider l’utilisation d’une technique mini-invasive endoscopique pour la neurolyse du nerf ulnaire au niveau du coude en étudiant les résultats cliniques à moyen terme.
Matériels et méthodes |
Les patients opérés d’une compression simple et stable du nerf ulnaire entre février 2011 et janvier 2014 ont été pris en compte dans l’étude, rétrospective continue, monocentrique et mono-opérateur. Nous avons utilisé la technique décrite par Hoffmann et Siemionow en 2006. Une incision cutanée d’environ 2cm est pratiquée en regard du ligament arciforme de Osborne, le tissu sous-cutané est repoussé à l’aide d’un spéculum, ce qui permet une neurolyse sous contrôle endoscopique. La gravité préopératoire est évaluée selon la classification de Dellon. L’évaluation fonctionnelle spécifique d’une atteinte du nerf ulnaire décrit par Mac Dermid en 2013, noté sur 200, a été utilisée pour évaluer la gêne fonctionnelle préopératoire et le résultat postopératoire.
Résultats |
Quarante patients (40 nerfs) ont été opérés, 34 patients ont pu être inclus, 18 femmes et 16 hommes, le sex-ratio est de 0,89. L’âge moyen est de 56,91ans [36–87]. Le recul moyen est de 17,38mois [1–34]. Huit patients sont stade 1 de Dellon, 15 patients sont stade 2 et 11 sont stade 3. La durée moyenne des interventions est de 44,97minutes [16–75]. Trente patients (88,23 %) se disent satisfait avec une amélioration du score fonctionnel, 3 (8,82 %) se disent non satisfaits avec tout de même une amélioration du score fonctionnel et 1 présente une aggravation du score. En moyenne le score préopératoire est de 113 [181–25] et le score postopératoire est de 35,62 [135–0]. Nous relevons 3 complications : un retard de cicatrisation résolutif par des traitements locaux et deux algodystrophies. Une patiente décrit une récidive des symptômes après une amélioration initiale.
Conclusion |
En comparaison avec la technique classique, la technique endoscopique nous a paru fiable avec un taux de réussite et une amélioration fonctionnelle comparable tout en présentant les avantages d’une technique mini-invasive. Le contrôle visuel offert par la technique endoscopique permet un contrôle de la bonne libération et limite le risque de complications liée aux techniques mini-invasives non assistées par endoscopie, lésions de branches nerveuses motrices, lésions vasculaires et lésions du nerf ulnaire notamment.
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Vol 100 - N° 8S
P. e7 - décembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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